Sondage sexo (terrifiant) : 35% des femmes n’ont jamais vu leur clitoris !

Heureusement que je suis bien assis quand je lis certains articles touchant à la sexualité des femmes sinon cela serait un coup à me faire super mal aux fesses en tombant de ma chaise. Il est vrai que les résultats de certains sondages « font peur » (et m’attristent) et sont surtout révélateurs d’un mal-être profond inhérent à la sexualité d’une grande majorité de femmes.

Je vais donc me pencher sur une enquête (en fait deux) qui va traiter d’un point essentiel : si les orgasmes sont pour beaucoup de femmes un grand mystère, c’est avant tout à cause du rapport qu’elles peuvent avoir (et entretiennent) avec leur corps et leur intimité. Et oui mesdames, une méconnaissance de votre sexe entraine forcément votre incapacité à jouir pleinement.

C’est mon expérience qui me fait affirmer cela et cela vaut pour ces dames qui ne se connaissent pas anatomiquement parlant mais aussi pour ces messieurs qui peinent à comprendre le sexe féminin.

Quelle conséquence cela entraine-t-il ? Une réelle incapacité à viser les bonnes zones érogènes, faute de bien les identifier. Le plaisir est donc aux abonnés absents ! Vous n’avez pas d’orgasmes ? Il n’y a donc rien d’étonnant à cela !

Il faut vous explorer pour jouir !

Les femmes et leur sexe, c’est tout sauf une grande histoire d’amour

Une étude qui pose les bonnes questions sur la sexualité des femmes

Je vais vous parler d’une étude de 2017. Ce n’est pas si vieux, c’est pour cette raison que je m’y réfère. Vous allez le voir, si les résultats de ce sondage paraissent assez hallucinants, je ne suis pourtant pas si étonné que ça. Mais alors, sur quoi porte ce sondage ?

Cette enquête a été réalisée par le magazine féminin So What? en collaboration avec le laboratoire français Terpan, très actif dans la prévention des IST et MST.

Dès lors, ce sont 580 françaises volontaires (tranche d’âge : 18 à 58 ans) qui ont répondu à un sondage sur la connaissance de leur intimité. Les sondeurs sont partis d’un constat simple : le préservatif féminin étant très peu utilisé en France, quelle en était la vraie raison ? Ils ont alors posé des questions ciblées et touchant à la connaissance de l’intimité des participantes.

Des chiffres qui donnent à réfléchir, vraiment !

Trois chiffres provenant de cette étude résument très bien la situation, vous allez voir (accrochez-vous bien) :

  • 35 % des participantes annoncent n’avoir jamais vu leur clitoris (soit environ 1 femme sur 3).
  • 20% des femmes interrogées ne savent pas où il se situe (soit 1 femme sur 5).
  • 30% des femmes l’ont aperçu « une fois ou deux » (soit environ 1 femme sur 3).

Quand on leur demande pourquoi elles ne savent rien (ou presque) de leur clitoris, voici leurs réponses. Cela va du :

  • je n’en ai « pas ressenti le besoin » (de le chercher, de le voir).
  • au je n’ai « pas osé ».
  • en passant par un dégout pur et simple de cette zone érogène considérée comme « pas belle » par certaines participantes.

Se rendent-elles compte réellement de la gravité de la situation ? Je ne pense pas malheureusement. Elles ne savent tout simplement pas ce qu’elles ratent en passant à côté de cette zone érogène érectile et génératrice d’orgasmes puissants.

Où je veux en venir ? Ce genre de sondage explique sans problème pourquoi la plupart des femmes (et des hommes) sont incapables de déclencher des orgasmes féminins. Et oui, cette étude est très intéressante car on peut extrapoler ces résultats à l’ensemble du sexe féminin. En effet, comment voulez-vous jouir avec le point G et toutes les autres formidables zones érogènes plus ou moins « cachées » du vagin alors que vous avez déjà du mal à identifier le clitoris ?! J’irai même plus loin, comment voulez-vous avoir des orgasmes quand vous ne prenez pas conscience de l’importance de vous explorer, de vous masturber, de vous doigter ?!

Un manque d’enseignement mais pas que

Le sexe, c’est tabou, on en viendra tous à bout !

À ce stade, peut-on alors encore parler de tabou ? Je crois que c’est surtout un manque de savoir, un manque d’enseignement, d’éducation sexuelle qui doit être comblé sans plus attendre.

En rapprochant sexualité et pornographie (et ça c’est un très très gros problème), c’est là que cela devient tabou. Or c’est en ne parlant pas de sexe justement qu’on force les gens à se tourner vers des vidéos pornos qui reflètent tout sauf la réalité du sexe entre deux partenaires. Il faut changer de paradigme et (re)commencer à parler de sexe de façon sérieuse, concrète. Stop au « moins on en parle, mieux on se porte ». Et oui, que répond-on à ces femmes qui se posent des questions ? « Démerdez-vous toutes seules avec ça. Votre intimité ne regarde que vous » ? Vraiment ? Le souci c’est que beaucoup de femmes ne savent pas par quoi et par où commencer.

Dès lors, en laissant les femmes seules face à leur sexualité, on laisse beaucoup de femmes sur le bord de la route car seules celles qui vont faire cet effort d’apprendre seront celles qui comprendront « comment elles marchent » donc comment elles peuvent jouir. Et ça, c’est très très triste.

Le rôle de l’école ?

Il faudrait certainement que cette institution pose des bases bien plus solides (et plus saines) en la matière. Elle commence d’ailleurs à le faire. On en vient de plus en plus à montrer le vrai visage du clitoris dans les manuels scolaires grâce au formidable boulot de la chercheuse Odile Fillod sur ce sujet. C’est aussi de cette manière qu’on arrêtera de faire du sexe quelque chose dont il ne faut pas parler. Cela libérera la parole des jeunes et cela leur évitera de prendre pour modèle des vidéos x à 1000 lieues de la réalité.

Il y a encore du boulot car quand on parle de sexe, on marche sur un fil. On traite d’un sujet qui, soit disant, ne regarderait que l’autre. Pourquoi ? Tout simplement parce-que la sexualité, c’est chacun ses oignons et c’est chacun chez soi, dans la chambre à coucher fermée à double tour, point barre. Et quand on en parle, on devient vicieux, pervers car on a malheureusement tous et toutes une image sexualisée du sexe.

Or parler de sexe, c’est avant tout une excellente façon d’aider l’autre à être bien dans sa tête, dans son corps, dans son (futur) couple. Il faudrait arriver à être beaucoup plus neutre dans la façon d’en parler et le voir comme un apprentissage nécessaire dans la construction de la femme et de l’homme afin d’en faire des personnes prêtes à affronter leur sexualité sans accroc. On en est encore loin et ce ne sont pas les trois séances annuelles inscrites dans la loi (obligatoires mais peu appliquées) à l’article L312-16 du code de l’éducation qui changeront les choses.

Vous avez les cartes en mains !

Il faut donc aussi faire comprendre à ces dames que le sexe, c’est bien plus profond que ces quelques minutes de plaisir que vous aurez en solo ou à deux. Il en va de votre épanouissement sexuel et personnel. Et oui, le bien-être sexuel, cela joue sur votre mental, votre physique, vos humeurs, votre joie de vivre, bref sur votre vie de tous les jours. Le nier, c’est vous mentir à vous-même. Dès lors, faire le premier pas pour analyser votre sexe et son fonctionnement, c’est la clé de tous les problèmes et de tous les blocages sexuels (mais pas que) que vous pourrez avoir ! Il ne faut donc pas attendre qu’on fasse ce travail pour vous.

Et oui, c’est votre corps mesdames donc si on ne vous donne pas les clés pour avoir des orgasmes, c’est à vous d’aller les chercher. Si vous ne jouissez pas aujourd’hui, c’est avant tout de votre « faute » (et pas celle des autres) car oui, les compétences, elles peuvent s’acquérir, seule ! Je suis cash, je sais mais c’est pour vous !

Il faut donc vous mettre un bon coup de pied aux fesses. Vous ne jouissez pas ? Ok, vous allez alors y remédier car si vous attendez un miracle ou l’homme providentiel doué avec sa langue, ses doigts et son pénis, vous risquez d’attendre toute votre vie.

L’anatomie féminine : la clé pour jouir un peu, beaucoup, passionnément, à la folie !

Vous aussi, vous ne savez pas tout de votre anatomie (contrairement à ce que vous pensez) !

Des millions de femmes sont (malheureusement) dans ce cas !

Dès lors, si on se fie aux chiffres de ce sondage et si on ramène ces % à la population française, vous vous en rendez bien compte, cela fait des millions de femmes qui ne savent rien de leur clitoris. C’est même certainement plus car dans un sondage, il faut prendre en compte toutes les femmes qui choisissent les réponses qu’elles considèrent comme bonnes. Et oui, on a tous fait ça !

En effet, répondre qu’elles n’ont jamais regardé leur clitoris, même pas une seule fois, c’est inenvisageable même si c’est la réalité. Elles se rendent bien compte qu’il y a un truc qui cloche. Dès lors, elles vont donc préférer donner « la bonne réponse » entre guillemets. Elles prennent alors conscience qu’elles ont pris « le mauvais chemin « pendant toutes ces années. En même temps, il n’est jamais trop tard pour changer et pour apprendre !

« Bon il est bien sympa ton sondage Nicolas mais moi, je ne me reconnais absolument pas dans ces chiffres ! » C’est ça que vous vous dites, pas vrai ? En êtes-vous si sûre que ça ?

Vous pensez être en osmose parfaite avec votre sexe ? En êtes-vous réellement certaine ?

Quand on analyse ces chiffres, on se dit alors que si on lançait la même étude pour des zones érogènes internes comme le point G, on battrait des records dans le mauvais sens du terme. Et oui, le clitoris, il est là comme le nez au milieu de la figure et pourtant, des millions de femmes ne savent même pas où il se situe. Alors le point G ou les deepspots, n’en parlons pas…

Dès lors, c’est surtout cet électrochoc que je veux créer chez vous. Comme je vous disais, je sais très bien que derrière votre écran, vous allez très certainement vous dire « mais mon clitoris, je sais où il est, il est con ce Nicolas ». En fait, je veux surtout que vous compreniez que si cela vaut pour le clitoris, cela vaut aussi pour le point G, les points P etc. Si le clitoris est une zone évidente pour vous, quid des autres zones érogènes de votre sexe ? Vous le voyez, il est important de constamment vous questionner afin de prendre conscience de « vos faiblesses », « faiblesses » que vous pourrez alors transformer en force.

La connaissance anatomique ne doit pas en rester à une connaissance de surface. Cela vaut aussi pour votre vagin. Et ce vagin, peu de femmes s’y intéressent en dehors de leurs menstruations. Dis comme ça, ce n’est pas super glamour mais c’est pourtant une réalité. Il faut aussi vous intéresser à toutes ces zones érogènes que vous ne voyez pas.

Faites jouir votre femme avec mes astuces

Pour savoir, il faut s’explorer !

On en revient encore à cette histoire de connaissance de l’anatomie féminine, quelque chose que je rabâche tout le temps sur mon blog. Plus vous vous connaissez, plus vous aurez (facilement) des orgasmes (plus intenses). Au final, vous le voyez, ces chiffres me donnent encore raison. 😉

Vous comprenez alors l’intérêt de mon article sur l’importance de la masturbation féminine pour connaitre son sexe. Ce n’est pas juste une histoire de se doigter seule sous ses draps roses. C’est aussi ça que je veux vous faire comprendre ici. Il faut donc transposer ce sondage à votre corps, des pieds à la tête et surtout du clitoris au point G. C’est important !

Il faut donc oser et surtout dépasser tous vos a priori. C’est comme ça que vous pourrez vous épanouir sexuellement. L’orgasme est au bout de votre doigt et ce n’est pas une métaphore, oh que non !

Soyez curieuse, votre sexe vous le rendra

De multiples facteurs

Mais alors, pourquoi une si grande majorité de femmes se désintéressent-elles de leur clitoris et par extension de leur sexe ?

  • une question de crainte, de peur : elles n’ont pas les bonnes techniques, elles ne savent pas comment se dépatouiller avec leur clitoris donc le malaise s’installe. Dès lors, elles préfèrent laisser ce sexe, cette vulve de côté. C’est un peu « la maladie » du « on verra ça plus tard ».
  • une question de lacunes anatomiques : c’est ni plus ni moins un manque de savoir. Certaines personnes ne savent tout simplement pas ou elles ont reçu les mauvaises informations (site internet, bonnes copines etc.).
  • il y a une part de fainéantise : c’est un peu comme faire des fautes d’orthographe. Vous savez très bien que vous n’êtes pas douée mais si à un moment donné vous ne bossez pas, de votre propre initiative, vous écrirez toute votre vie « c’est sa » au lieu de « c’est ça ». C’est pareil niveau sexe. Il y a juste une différence entre celles qui ont un véritable manque de savoir et celles qui ne font pas l’effort de savoir. Et elles sont beaucoup dans ce cas.
  • trop de femmes mettent aussi leur plaisir entre les mains de leur mec (et cela rejoint le point précédant). Certaines femmes résonnent comme suit : c’est compliqué de jouir donc mon homme, lui, il saura comment faire, mieux que moi. Il y a donc un réel désintérêt des femmes concernant leur propre corps. Quelle erreur et quelle contradiction (cf mon article sur l’importance de se masturber mesdames) !
  • c’est aussi une question de curiosité et par extension un manque de projection : ne pas être curieuse de sa propre anatomie, c’est ne pas imaginer une seule seconde ce que cela apporte de connaitre sa vulve et son clitoris en l’espèce. Outre l’orgasme clitoridien, on passe alors à côté de tout l’aspect préliminaires, préparation du sexe, du point G etc. Car oui, titiller le clitoris, cela prépare le vagin et cela prépare donc aux autres orgasmes (orgasmes vaginaux etc.).

Mesdames, regardez (beaucoup) plus loin que le bout de votre nez

Beaucoup (trop) de femmes manquent d’ouverture d’esprit sur leur propre corps. Elles ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ! Il faut en effet casser cette routine. Dès lors, caresser les grandes et petites lèvres, l’intérieur des cuisses, le méconnu raphé du périnée etc., ce n’est pas qu’un détail, oh que non. Et pourtant, quelles femmes (et quels hommes) le font sérieusement ?

Pourtant, en ayant une cartographie précise et complète de son corps (et de son sexe), on peut alors agir sur son désir, son excitation. C’est de cette manière qu’on prépare son mental et son physique à l’orgasme. Connaitre son anatomie et par conséquent l’impact des caresses et de la stimulation plus appuyée de telle ou telle zone érogène (bien précise), c’est donc avant tout le moyen de savoir comment se faire jouir et ça, beaucoup trop de femmes l’oublient (ou ne le savent pas).

Ce n’est pas en mettant la charrue avant les bœufs que vous jouirez mesdames ! Revenez à l’essentiel ! Et vous savez quoi ? L’anatomie féminine fait partie de ces essentiels ! C’est donc une arme dont vous ne devez pas vous passer si vous souhaitez avoir des orgasmes féminins incroyables !

Prenez exemple sur ces messieurs !

C’est un peu comme si je vous annonçais, là maintenant, que 35% des hommes n’ont jamais vu (de toute leur vie) le gland de leur pénis (le clitoris ayant la même origine embryonnaire que le sexe masculin), vous ne me croiriez pas, pas vrai ? Et vous auriez raison car un homme ne se pose pas autant de questions. Il n’a aucun tabou à rechercher comment se faire du bien. C’est tout naturel pour lui. En s’explorant, il comprend alors comment son pénis fonctionne et comment il réagit (à ses caresses etc.). Dès lors, c’est complètement dingue d’imaginer que 35% des participantes à ce sondage ne savent même pas à quoi leur clitoris ressemble ! Mesdames, prenez ce droit d’analyser votre sexe. Ce n’est pas un droit, c’est même un devoir !

Il faut donc faire l’effort de faire sortir votre clitoris de son capuchon, de le caresser, de le regarder dans une glace. Observez comment il change, comment il gonfle. Et c’est la même chose pour toutes vos zones érogènes. Il faut vous explorer. Sans ça, c’est le mur garanti concernant votre bien-être sexuel. Il est impossible (et hors de question) de vous dire, « avec un peu de chance, je vais jouir ». Ce n’est pas comme ça que cela marche. Et puis comment voulez-vous avoir un orgasme clitoridien si vous ne savez même pas où votre clitoris se situe, comment il est constitué, à quoi il ressemble ?! Soyons sérieux 5 minutes. Et dites-vous bien que cela sera exactement la même chose pour le mythique point G, un point dont tout le monde parle.

C’est un peu comme si vous n’aviez jamais eu la présence d’esprit, de toute votre vie, de regarder votre visage dans une glace. Ridicule, n’est-ce pas ? Et bien votre clitoris, il est à portée de main (comme votre point G) et pourtant vous le snobez. Oui, oui, c’est bien ce que vous faites !

Et il n’est pas question de devenir aussi calée qu’un gynécologue. Il est juste question ici de vous connaitre, tout simplement.

Une étude britannique qui enfonce le clou

Une étude très récente

Je vais vous parler d’une étude britannique parue en Mars 2021 dans le « International Urogynecology Journal », une étude réalisée sur 191 personnes (hommes et femmes confondus). Les participants ont été interrogés de deux façons différentes :

  • premièrement, on leur a demandé combien d’orifices une femme possédait au niveau de ses parties intimes.
  • deuxièmement, on leur a demandé d’identifier sur un diagramme les différentes structures du sexe féminin à savoir les petites et grandes lèvres, l’urètre, le vagin, le périnée, l’anus et le clitoris.

Les résultats ?

Encore une fois, les chiffres sont très parlants (et glaçants) :

  • ils ne sont que 46% des participants à avoir correctement identifié que les femmes avaient 3 orifices : un vagin, un anus et un urètre.
  • seuls 9% des participants au sondage sont capables de citer tous les organes composant la vulve féminine. À noter que si le vagin et l’anus sont bien identifiés, bon nombre de participants confondent urètre et clitoris.

Vous le voyez, tout est au final une question d’anatomie (et il y a du boulot) ! Dès lors, vous aurez beau me demander des tutos et des techniques pour faire jouir une femme, si vous ne savez déjà pas identifier telle ou telle partie de la vulve féminine et du vagin, comment voulez-vous être dans la capacité de stimuler ces mêmes zones érogènes pour donner des orgasmes ?!

Mais je vous rassure, ne pas savoir n’est pas une fatalité, oh que non !

Alors, vous vous reconnaissez dans ces personnes sondées ? Vous voulez changer ? Je n’ai qu’une chose à vous dire : qu’attendez-vous ? En effet, cela tombe bien, je parle de tous ces aspects dans ma méthode : connaissance du sexe féminin, techniques de stimulation sexuelle etc.

On y va ? 🙂

Travaillez mes techniques pour donner des orgasmes

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