Les françaises sont les plus insatisfaites sexuellement en Europe ! (étude IFOP de 2021)
Il est des questions qu’il est bon de se poser : quid de la satisfaction sexuelle des européennes (et donc des françaises) ? Leur « moral sexuel » est-il au beau fixe ?
Dès lors, pour mesurer le degré de bien-être sexuel des européennes, une étude IFOP pour The Poken Company a été réalisée par questionnaire auto–administré en ligne du 1 au 5 mars 2021 auprès d’un échantillon de 5025 femmes (représentatif de la population féminine âgée de 18 ans et plus résidant en Italie, en Espagne, en France, en Allemagne et au Royaume–Uni).
Celles qui nous intéressent ici, ce sont bien entendu les françaises, 1005 personnes au total.
C’est une étude qui devrait créer un électrochoc chez ces messieurs mais aussi chez ces dames :
- messieurs, cela doit vous faire réfléchir (et vous alerter) sur votre capacité à donner des orgasmes à une femme et donc sur votre manière de (bien) faire l’amour.
- mesdames, cela doit vous permettre de vous remettre en question sur le « comment faire en sorte que vous ne fassiez plus/pas partie de ces femmes insatisfaites sexuellement ».
Allez, voyons ensemble les résultats de ce sondage.
Mesdames êtes-vous satisfaites de votre vie sexuelle ?
35% des françaises ne jouissent pas
C’est la question qui tue. Ce sondage ne tourne pas autour du pot et c’est tant mieux. Voici la question qui a été posée aux participantes : est-ce que vous êtes satisfaite de votre vie sexuelle actuelle ? D’ailleurs, mesdames, profitez-en pour vous poser cette même question.
D’après cette étude (à retrouver en intégralité ici), les françaises font la grimace quand on commence à s’intéresser à leur sexualité. Et oui, c’est bien en France que l’on trouve le plus haut taux d’insatisfaction sexuelle et ce comparé à leurs voisines européennes. Elles sont quand même 35% à ne pas prendre leur pied au lit avec leur partenaire actuel. C’est moins bien que l’Allemagne (23%) ou le Royaume-Uni (27%) mais cela se rapproche du niveau de l’Italie (30%). Comme quoi, la réputation des italiens vaut ce qu’elle vaut. Bref, c’est pas joli joli tout ça.
Si on extrapole, sur 27 millions de femmes majeures environ, cela fait quand même plus de 9 millions de femmes pas satisfaites. Cela fait peur !
Et encore, c’est l’arbre qui cache la forêt selon moi. Je mets ma main à couper qu’elles sont en fait bien plus nombreuses ! Pourquoi ? C’est évident selon moi. Quand ça ne va pas, on préfère souvent se voiler la face. C’est comme ça, c’est humain. On minimise en se disant que « ce n’est pas si mal » et qu’au final cela pourrait être bien pire. On accepte, on s’habitue et mon dieu que c’est triste.
Des françaises de moins en moins heureuses sexuellement
Quand on regarde cette étude de plus près, on observe que la dynamique n’est pas bonne. En effet, l’insatisfaction sexuelle se dégrade au fil des années et c’est là tout le problème.
Entre 2016 et 2021, le taux d’insatisfaction de nos compatriotes est passé de 31% à 35% soit +4 points. Ce n’est pas rien. Et la morosité sexuelle s’empare de tous les pays étudiés : +1 point en moyenne sur les 6 dernières années. Les françaises arrivent sur la première marche du podium et elles semblent indétrônables malheureusement !
Ce n’est pas étonnant quand on met en parallèle ces chiffres avec les chiffres de l’inactivité sexuelle des Européennes.
En mars 2021, 37% des femmes interrogées étaient restées sans aucun rapport sexuel sur une période d’un mois (contre 32% en 2016). Et les françaises ? Elles sont encore les moins bien loties, 41% d’entre elles étant sexuellement inactives (+10 points par rapport à 2016). Elles font cependant un peu mieux que les anglaises : 46%, +4 points par rapport à 2016. Mais bon, il n’y a pas de quoi se réjouir.
Est-ce un effet COVID-19 ? Selon moi, il a bon dos le COVID. On voit bien que la baisse de plaisir sexuel est continue depuis plus de 5 ans (donc bien avant la pandémie). Il y a donc une « couille dans le potage » comme on dit, un problème bien plus profond.
Des françaises de plus en plus inactives sexuellement
Le nombre de partenaires sexuels ne fait pas tout (et heureusement) !
Commençons avec des chiffres. On a posé la question suivante aux participantes : au total, au cours de votre vie, avec combien de personnes avez-vous eu des rapports sexuels ? Voici les résultats concernant les sondées françaises :
- elles sont 45% à avoir eu moins de 4 partenaires,
- 55% à avoir eu plus de 4 partenaires,
- et 20% à avoir eu plus de 10 partenaires.
Pour une fois, cocorico, les françaises décrochent donc « la médaille d’or des femmes ayant eu le plus de partenaires sexuels » et ce devant l’Angleterre (19% d’anglaises à avoir eu plus de 10 partenaires) et l’Allemagne (16% d’allemandes à avoir eu plus de 10 partenaires). Et pourtant, il ne faut pas crier victoire trop vite.
Et oui, quand on met ces chiffres en parallèle avec le taux d’insatisfaction sexuelle des françaises, on comprend que le simple fait d’avoir eu un grand nombre de partenaires ne vous fera pas jouir plus et mieux mesdames ! La recette des orgasmes satisfaisants est ailleurs et heureusement j’ai envie de vous dire ! En effet, vous aurez beau avoir eu 200 partenaires, si vous ne tombez jamais sur celui qui a le savoir, vous êtes mal barrée !
Une question de qualité et surtout pas de quantité !
On peut donc déjà en déduire que l’expérience sexuelle, ce n’est pas une question de « tableau de chasse ».
Pourtant, on pourrait se dire que, en faisant une analogie un peu triviale, plus on s’entraine à faire des cookies et meilleurs ils seront ! C’est vrai mais c’est le cas uniquement quand on a la bonne recette. Or femmes et hommes même combat : ils ne savent pas comment s’y prendre.
Messieurs, si vous ne savez pas comment bien doigter une femme, comment bien lui faire l’amour. Mesdames, si vous tombez à chaque fois sur des partenaires sans les bonnes techniques, votre quête de l’orgasme féminin sera vaine.
Ce n’est donc pas une question de quantité mais bien de qualité. Dès lors :
- messieurs au boulot,
- même constat mesdames car cela prouve bien que si vous attendez que votre partenaire vous fasse jouir, vous pourrez peut-être attendre longtemps. Il va donc falloir vous mettre un coup de pied aux fesses !
Les françaises de moins en moins attirées par les pratiques sexuelles « hard »
Cette étude IFOP de 2021 met aussi en exergue le fait que les européennes, et plus particulièrement les françaises, sont de moins en moins friands de jeux sexuels popularisés par les films pornographiques. On peut citer notamment :
- l’éjaculation faciale : 21% des participantes françaises en ont déjà fait l’expérience contre 27% en 2016.
- l’éjaculation buccale : 45% des participantes françaises en ont déjà fait l’expérience contre 52% en 2016.
- le fait d’avaler le sperme : 33% des participantes françaises en ont déjà fait l’expérience contre 46% en 2016.
- la biffle : 17% des participantes françaises en ont déjà fait l’expérience contre 26% en 2016.
Toutes ces pratiques sexuelles sont donc en net recul depuis 5 ans. Faire comme dans les films porno, cela n’excite donc plus vraiment ces dames. C’est d’ailleurs une info très très intéressante qu’il ne faut surtout pas négliger.
Avant d’analyser le pourquoi du comment, il faut quand même noter que le sexe anal a toujours pas mal de succès auprès des femmes. En effet, 51% des participantes françaises au sondage ont déjà pratiqué la sodomie contre 47% en 2016 (+4 points).
Voyons ce que cela peut vouloir dire. Vous allez le voir, quand on creuse un peu, cela en dit long sur la sexualité des françaises.
Focus sur les zones érogènes féminines !
Il faut bien l’avouer, les femmes ont plus de bon sens (et de recul) que les hommes. Elles ont bien intégré le fait que le sexe, c’est tout sauf du porno. Dès lors, exit les pratiques coquines sans « réel intérêt sexuel ». Faire comme dans les vidéos sur internet, ce n’est pas ça qui amène à l’orgasme. Par contre, elles font la part belle à toutes les pratiques sexuelles qui font un focus sur les zones érogènes primaires de leur corps. La pratique régulière du cunnilingus (stimulation du clitoris) pour 75% des sondées en est un très bon exemple.
La pratique de plus en plus appréciée du sexe anal n’est pas non plus une surprise selon moi. Cela va dans le sens de la stimulation de zones érogènes donneuses de plaisir intense, en l’espèce le rectum, un orifice extrêmement sensible à la pénétration car très innervé.
Stop au « sexe futile », place au « sexe utile » !
Et oui, il faut revenir à la base selon moi et donc arrêter de chercher à tout prix des positions invraisemblables ou des pratiques sexuelles « gadgets » qui font bien (visuellement) dans les films pour adultes mais qui n’ont pas de réel intérêt au niveau du plaisir féminin dans la « vraie vie ». Il faut revenir au partage, à la communication et surtout faire un focus sur les zones de l’anatomie féminine déclencheuses d’orgasmes.
Attention tout de même, je ne dis pas qu’il faut faire une croix sur le cumshot, le facefucking et toutes les autres pratiques coquines. Je dis juste que ce n’est pas ça qui déclenchera l’orgasme vaginal, fontaine etc.
Le problème au final, c’est que beaucoup d’hommes et de femmes veulent imiter ce qu’ils voient sur internet mais ils en oublient alors que l’essentiel, ce n’est pas la performance mais bien l’écoute de l’autre et la connaissance de l’anatomie féminine. Être un bon coup au lit, ce n’est pas être un maitre du Kamasutra. C’est avant tout se poser les bonnes questions sur la sexualité féminine, la base de la base, une base à côté de laquelle beaucoup d’hommes (et de femmes) passent tout simplement parce-qu’ils pensent qu’orgasmes riment forcément avec techniques complexes. Et bien je vous le dis, c’est totalement faux !
Que faire pour mettre fin à l’insatisfaction sexuelle féminine ?
Il faut arrêter de vouloir devenir un « Rocco Siffredi » ou une actrice porno. Je me répète mais pour en finir avec cette frustration sexuelle, il faut passer à l’action et vous concentrer sur le fonctionnement du sexe féminin. Oui oui, ce n’est pas plus compliqué que ça, il fallait juste y penser. 😉
Éjaculer sur le visage de votre partenaire ne lui donnera pas d’orgasme vaginal. Par contre, savoir où trouver son point G, qu’est-ce qui fait réellement jouir une femme, comment gérer les préliminaires, comment s’occuper du clitoris, et beaucoup d’autres questions encore, tout cela oui, cela changera la donne. Revenez à l’essentiel, ce qui fait d’ailleurs défaut à 99% des gens et ce qui explique les mauvais chiffres de ce sondage.
En règle général, les gens pensent que, vu que l’orgasme féminin est quelque chose de mystérieux et de rare, il faut forcément faire quelque chose d’extraordinaire pour l’atteindre. Or c’est faire fausse route que de penser comme cela.
Il est grand temps de vous poser les bonnes questions car c’est de cette manière que vous atteindrez l’objectif qui est le vôtre : jouir mesdames et faire jouir une femme messieurs ! Et quelle est la question primordiale qui va tout changer ? C’est la suivante : quelle est la bonne méthode pour faire jouir les femmes ? Cela tombe bien, j’en parle dans la méthode Objectif Squirt.
À vous de jouer maintenant ! 😉